Conseil d'option du 25.04.2019

Participants

Professeurs

M. BroidioiP. DelecluseB. LombardoS. MagheD. Mathé.

Étudiant·e·s

E. Mumber (2e année) • C. Pégeot (1re année)

Excusé·e·s

D. ApplerA. LemaireY. Carlier.


Perte de 1 heure d’encadrement dans l’option (de 2017 à 2022)

Transfert d’heures de A. Lemaire en option Publicité

À partir de l’année prochaine (année académique 2019-2020), A. Lemaire va déplacer 2 périodes (actuellement dispensées en Graphisme avec D. Mathé) vers l’option Publicité.

Étant donné qu’il s’agit d’un binôme, le cours en question ne disparaît pas de la grille horaire, et il n’y a aucun changement pour les étudiants.

Cependant, les professeurs insistent sur le fait que, si l’horaire est inchangé, il y a bien une perte d’encadrement dans l’option (professeur moins présent).

Perte d’une heure en 2019-2020

Lors de la réfection de la grille horaire (qui a permis de donner plus d’espace pédagogique à B. Lombardo, et de redistribuer les attributions de M. Broidioi et D. Mathé en 2e et 3e année), 2 heures ont été provisionnées pour faire face à la perte de 6 heures par an (sur 4 ans), et participer ainsi à l’effort commun pour minimiser l’impact de cette situation sur le personnel en place.

Cependant, un nouvel effort est demandé à l’option cette année, et cette fois-ci, une heure serait prélevée sur l’horaire actuel de M. Broidioi. Le règlement prévoit effectivement que ce soient les dernières personnes arrivées dans l’établissement qui subissent les éventuelles réductions d’effectifs.

M. Broidioi et D. Mathé ont rencontré D. Appler et L. Moulin le à ce sujet, et ont déjà fait part de leur interrogation et du caractère injuste de cette situation.

L’équipe pédagogique partage le sentiment d’injustice et de contre-productivité autour de ce problème. Toutes les options ne participent pas à l’effort commun à la même hauteur, et l’option Graphisme, qui a déjà prélevé des heures et qui est en sous-encadrement, devrait supporter à nouveau une réduction d’horaire. L’investissement de M. Broidioi est ici pénalisé, et la perte d’heure va à contresens de ce qui est justement mis en place pour redynamiser l’option.

Abandons

Les professeurs insistent sur le fait que la perte de 6 heures par an (sur 4 ans) et le phénomène des abandons sont deux problèmes distincts, et qu’il ne faut pas les mélanger !

Nombre de diplômés et conséquences à terme pour l’option

Les professeurs regrettent que l’équipe ne soit pas au complet pour évoquer ces questions, ainsi que l’absence de D. Appler (pour raisons de santé).

Suite à la baisse de population au sein de l’ESA, plusieurs options ont déjà mis divers moyens en œuvre. Par exemple, dans les options Publicité et Design de l’objet, le positionnement de l’équipe pédagogique a été radicalement modifié : les étudiants sont accompagnés différemment, et de façon adaptée à leurs attentes.

La direction souhaite donc savoir quels sont les idées et projets pédagogiques envisagés dans l’option Graphisme pour s’adapter à ces nouveaux contextes. La société change, ainsi que les modes de vie… Les méthodologies actuelles sont-elles compatibles avec ces bouleversements ?

D’un autre côté, un risque important pèse sur l’option. Nous représentons l’une des deux options Graphisme qui sont organisées dans la région. Or, le nombre de diplômés est en dessous des attentes, ce qui pourrait entraîner à terme (d’ici 3 ans environ) une fusion avec l’autre structure, autrement dit l’option Graphisme de l’Académie des Beaux-Arts de Tournai (qui est également une ESA). Ce qui se traduira également par des pertes d’emploi, et moins de libertés académiques.

État des lieux

Du côté des étudiants, une baisse de motivation et de confiance s’est manifestée. Certains ont été entendus par des professeurs, et aussi par la direction (notamment en 1re année). Les remarques formulées font état d’une fatigue physique et morale, entraînée par des échéances et un rythme trop compliqués à gérer. Les moments de respiration leur paraissent trop rares, et les confine à un processus qu’ils qualifient de « rendement permanent », dans lequel ils se perdent, et ne parviennent plus à identifier ni les objectifs, ni l’intention.

Ils ne remettent pas fondamentalement en cause la quantité de travail réclamée, mais souhaiteraient que celle-ci soit échelonnée, avec des étapes intermédiaires. Dans les faits actuels, ils ont l’impression qu’ils doivent constamment repartir de zéro lorsqu’un projet est rejeté, parce qu’on leur demande de présenter des visuels finalisés à chaque cours. Ils comprennent le principe d’être exigeant, mais la méthode employée provoque, à leur yeux, plus de torts que de bénéfices. En outre, le vocabulaire utilisé pour s’adresser à eux est considéré comme parfois « destructeur » et rabaissant, et ils n’en comprennent pas l’utilité.

Globalement, ils aspirent à un mode de travail par paliers, plus favorable à des moments de respiration. Ils sentent beaucoup de pression sur leurs épaules, mais ils ne la trouvent pas toujours juste, ou utilisée de façon appropriée.

Pistes de réflexion

Plusieurs idées et questionnements sont lancés autour de la problématique de la perte d’élèves.

Faut-il redéfinir le profil de l’étudiant ? Dans le panel des élèves de l’option, on trouve une multitude de sensibilités et d’intérêts. Certains sont parfois plus inspirés techniquement qu’artistiquement : doit-on forcément les écarter ? Certaines qualités prennent du temps à se révéler, et certains types de créativité peuvent s’éveiller dans des exercices plus méthodiques. Dans la foulée de ces interrogations ressort la question de l’attente des étudiants : la formation proposée est-elle encore en phase ?

Des réflexions sur la pluridisciplinarité sont formulées. Celle-ci pourrait s’effectuer à divers niveaux, sans forcément toujours requérir une finalité complexe : même les petites tâches ont une certaine noblesse. L’analogie avec le permis de conduire est citée : on peut le réussir et obtenir le droit de circuler, mais être vraiment à l’aise prend du temps.

Pour permettre une meilleure cohésion, et pour pousser les étudiants des 3 années à se rencontrer et mieux se connaître, l’idée de l’organisation d’un séjour d’activités est proposée.

Activités prévisibles pour 2019-2020

Workshops, concours, collaborations

Motion Design

En préambule d’une possible collaboration avec l’Osaka Academy of Entertainment (Japon), D. Mathé propose de mettre en place un workshop avec M. Woutisseth sur base d’un projet d’animation et de motion design (une des spécialités de l’école où il enseigne).

Les discussions avec Martin ont déjà commencé, restent à définir une structure et une date.

Identité visuelle

Workshop de création d’identité visuelle et de conception graphique avec L. Rebier, destiné à la 3e année.

Date à définir.

Animation

P. Delecluse compte reconduire le workshop d’animation réalisé en collaboration avec A. Coulot, qui a très bien fonctionné en 1re année.

Date à définir.

Sérigraphie

Workshop habituel, destiné aux 3e années, en collaboration avec l’association 38 Quai Notre-Dame.

Dates à définir.

Reliure

Workshops habituels, destinés aux trois années, en collaboration avec E. Van Rechem.

Workshop Maison de la Culture

B. Lombardo souhaiterait mettre sur pied un atelier en collaboration avec I. Peeters (Responsable du Centre Scénique de la Maison de la Culture de Tournai).

Les étudiants pourraient interagir avec les comédiens, mais aussi travailler sur la scénographie et le graphisme autour d’un spectacle.

Date à définir.

Workshop 3D

Workshop de réalisation de structures en 3D, supervisé par Y. Carlier et destiné à la 2e année, en partenariat avec la Maison de la Culture de Tournai. Voir pour budgétiser le matériel (carton, papier…) et le faire prendre en charge par l’école.

Date à définir.

Partenariat avec Desobry ?

Depuis quelque temps déjà, D. Mathé réfléchit à un éventuel partenariat entre l’école et la biscuiterie tournaisienne Desobry. Elle a déjà utilisé, notamment, des visuels issus de dessins animés ou de bandes dessinées (ex : Ernest et Célestine) pour illustrer ses coffrets.

Les étudiants pourraient participer à la création d’une (ou plusieurs ?) édition limitée du coffret d’assortiment de biscuits (boîte en métal), qui pourrait être en vente lors du 1er mai, notamment. L’année prochaine, nous serons en 2020 (deux fois 20), il y a peut-être matière à créer quelque chose d’intéressant (y compris pour le Luc Magazine).

Événements

Affiche du Carnaval de Tournai B. Lombardo a annoncé qu’il ne ferait plus participer les étudiants au concours de réalisation de l’affiche du carnaval.

Festivals B. Lombardo est entré au conseil d’administration du festival RAMDAM. Il souhaite réfléchir à une possibilité de faire participer les étudiants à cet événement de renom.

Il aimerait aussi associer l’école et les étudiants aux activités culturelles de la ville de Tournai : les Rencontres inattendues, la Piste aux Espoirs, etc.

Visites culturelles et voyages

Prague (ou autre)

  • Au printemps 2020 (sans doute mars ou avril), 5 jours
  • 2e et 3e année

Renforcement des liens entre les 3 années

Afin de faire connaissance, mais aussi forger des liens plus durables entre les étudiant·e·s des 3 années de l’option, B. Lombardo propose d’organiser, en début d’année, un mini-séjour de 2 jours en dehors de l’école (mais dans la région). Pendant ce séjour, diverses activités créatives seraient proposées : dessin, photo, etc.

Les bizutages font partie de la tradition estudiantine, mais force est de constater que par la suite, les relations entre années ne sont pas nécessairement renforcées, et les interactions sont finalement très peu nombreuses.

Super VIA : Milo Rau

Le jeudi 16 mai à 20 h, les étudiants des 3 années iront assister au spectacle de Milo Rau « La Reprise — Histoire(s) du Théâtre », dans le cadre du festival Super VIA.

Fournitures récurrentes

Matériel

Gravure (GR1)

S. Maghe explique que par le passé, chaque étudiant·e recevait une plaque de linoleum de 50x50 cm (découpée depuis un rouleau), offerte par l’école. Elle souhaiterait que cela soit mis à nouveau en place pour la rentrée prochaine.

Ordinateurs au Labo Rouge (GR1)

B. Lombardo insiste de nouveau sur le fait qu’il a besoin d’un minimum de 5 ordinateurs pour ses cours en 1e année : certains étudiants n’ont pas d’ordinateur portable, et cela les handicape pour la réalisation de leurs travaux.

Mobilier

Il faudrait des étagères pour le local Bachelard 2 pour donner libre accès à des ouvrages (déjà budgétisé) ainsi que le remplacement des tables et des chaises à terme

Attribution des locaux

L’option aimerait se voir attribuer officiellement les classes 1, 2 et 3, ainsi que le local actuellement utilisé par P. Vandendooren (au début du couloir).

En ce qui concerne Bachelard 2, la situation est plus compliquée. D. Mathé et M. Broidioi ne souhaitent pas quitter cet espace, à moins qu’une meilleure solution (ou au minimum, aussi bonne) soit possible. Il y a beaucoup de matériel à stocker, certaines installations prennent de la place, et il y a aussi la nécessité de pouvoir utiliser très régulièrement le studio photo (la Rotonde Bachelard est utilisée dans ce cas).

Étant donné que les ordinateurs de l’option Publicité vont bientôt partir à La Ferme, pouvoir installer le studio de façon permanente (sans avoir à continuellement le monter/démonter) les intéresse particulièrement. Ce local a déjà été équipé de rideaux occultants.

Besoins spécifiques

Communication externe et interne

Pour la communication interne de l’option, les emails @saintluctournai.be et la page Facebook ont l’air de bien fonctionner.

Pour la communication externe, il y a toujours le blog de l’option (Labographik.be), qui nécessiterait sans doute d’être rafraîchi.

Pour accueillir les étudiants, et afin qu’ils aient un aide-mémoire par rapport à tout ce qu’il leur est nécessaire de savoir (et d’avoir) tout au long de leurs études en Graphisme, un petit livret (imprimé à petit tirage) pourrait leur être distribué en début d’année.

Formation des enseignants

L’option aimerait savoir s’il existe de réels budgets pour la formation des enseignants, qui permettraient de suivre des modules sur plusieurs jours (comme cela se déroule en entreprise), et pas 2 heures par-ci par-là comme cela a été généralement le cas jusqu’à présent.

Si c’est le cas, des formations sur la suite Adobe, mais aussi sur certaines technologies comme la réalité virtuelle et la réalité augmentée intéressent plusieurs professeurs.

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