Conseil d’option du 19 novembre 2025

Participants

Présence des délégué·e·s de classe

MASQUELIER Zéphyr (G1A)
LEFEBVRE DU PREY Thomas (G1B)
FRITSCH Elyas (G2)
THOMAS Lucile (G3)

Accueil

Bruno Lombardo prononce quelques mots d’accueil, et remercie les délégué·e·s de leur présence. Il rappelle l’importance de la réunion du jour, car il s’agit probablement de la dernière de cette année civile. C’est le moment idéal pour aborder les points clés en vue du début de 2026.

Parole aux étudiant·e·s

Thomas, délégué pour la classe de 1^re Graphisme (groupe B), fait état de bons retours dans sa classe. Certain·e·s ont été un peu surpris par la cadence du travail, mais globalement l’entente est bonne, et les projets perçus comme motivants.

Zéphyr (1^re année, groupe A) indique qu’il a été un peu étonné par la relative « molesse » de sa classe : il n’a pas réussi à recueillir de vrais retours de la part de ses camarades, et n’a pas vraiment d’information à donner lors de ce conseil. Dans ce groupe, il semblerait qu’il y ait moins d’échanges. Bruno rebondit sur le sujet, et explique qu’il refera le point sur l’utilité du délégué de classe avec les élèves de 1^re, afin de motiver les étudiants à s’exprimer.

Lucile (déléguée de la 3^e année) a peu de choses à signaler : l’entente est très bonne dans la classe, pas de remarques supplémentaires à formuler.

Elyas (pour la 2^e année) souligne également une bonne ambiance dans la classe : les élèves se soutiennent mutuellement, et s’encouragent à persévérer. Ils sont solidaires, et font en sorte d’entourer celles/ceux qui en ont besoin. D’un autre côté, il rapporte que certain·e·s étudiant·e·s ont un peu plus de retard dans leur travail.

Retours des professeurs

En 1^re année

Thomas Canut explique que ce métier est encore tout récent pour lui, et qu’il s’ajuste constamment pour trouver la meilleure approche. Il voit des progrès en 1^re année : les méthodes ont l’air de fonctionner. Mais certains sont un peu en retard (il y en a toujours). L’enjeu sera de repartir sur le bon pied au 2^e quadrimestre. Parfois, un changement de méthode ou d’approche peut suffire pour faire le déclic. Cependant, il rapporte également certains tempéraments quelque peu « dissipés » pendant les ateliers, un manque évident de concentration, voire parfois de l’assoupissement ! Il a également surpris quelqu’un en train de regarder une série… Ce n’est ni sérieux ni respectueux. Il a parfois fallu recadrer et faire de la discipline. L’implication en atelier est primordiale, et permet d’éviter une accumulation de retard dans le travail.

Anouk Sipos observe que la méthodologie commence à porter ses fruits. Mais elle constate beaucoup d’oublis de matériel et de problèmes d’organisation, malgré ses rappels : cela exige un recadrement permanent, qui devient pénible. Elle constate parfois une quantité de travail peu conséquente, par rapport à une demande pourtant tout à fait gérable.

Florent Becquet rapporte que, lorsque le rythme est là, le travail suit… Mais dans un des projets pour lequel un effort dans le travail de la narration est attendu, c’est compliqué : il y a une perte de rythme, un manque d’autonomie et un manque de prise de risque. Il y a un sentiment d’immobilisme : peu de curiosité et d’appétit créatif constaté. Un « resserrage de vis » a été nécessaire.

Bruno rappelle la notion de prise de risque, et de développement de son autonomie : il faut se prendre en charge, et prendre des initiatives. Il faut souvent beaucoup insister pour provoquer la curiosité et la volonté de se documenter chez les étudiants.

En 2^e année

Damien Mathé relate son expérience avec la 2^e année : une bonne classe qui fonctionne assez bien, il y a globalement écoute et travail. Des initiatives inattendues ont été prises par certains élèves dans leur processus de réflexion. Cependant, il constate quelques retards chez certains, avec quelques inquiétudes (la date du jury approche).

Mikael Broidioi fait état d’un très bon échange avec la classe. Il trouve le groupe travailleur, investi et impliqué, qui fait preuve d’une grande maturité.

Bruno explique qu’il y a eu un grand changement entre la 1^re et la 2^e, et reconnaît qu’il y a eu un vrai gain en maturité parmi les étudiants. Elles/ils sont respectueux·ses et investi·e·s, prennent des initiatives et font preuve d’autonomie.

En 3^e année

Mikael constate que le travail fonctionne plus en ralenti dans la classe, et qu’il y a moins d’autonomie. Florent souhaiterait que certains dans la classe se ressaisissent un peu, et n’esquivent pas les rencontres pour “éviter” les remises en question. Il constate un problème de présence !

Bruno rappelle que la fin de l’année académique va être très courte : il y a congé du 25 avril au 6 mai, puis, quelques jours plus tard, l’Ascension et un pont… Il n’y aura que 5 jours de cours au mois de mai ! Il faudra donc être très réactif sur le travail, faire très attention et s’organiser en conséquence.

Quelques mots au sujet des absences (3 années)

Bruno constate trop d’absences pour des raisons parfois très discutables. Certains individus peu assidus, n’ayant pas assisté au cours, réclament un retour sur leurs travaux par email : il en est hors de question, l’école n’organise pas de cours pas par correspondance, les analyses doivent se faire en cours !

Anouk rebondit au sujet des retards : il est attendu qu’on s’explique, et qu’on respecte le cours, sans chercher à aller se caler discrètement dans le fond du local…

Anticipation des mouvements de grève

Les étudiants évoquent le sujet des mouvements de grève annoncés pour la semaine du 24 novembre. Une communication interne a circulé à ce sujet, diffusée par Angélique Passeau. Chacun est donc prévenu, et, malgré les contraintes, il faut s’organiser en conséquence… Certains professeurs proposent même de pendre quelques étudiants en voiture, si l’itinéraire le permet.

Travaux dans les Classes 0 - 1 - 2 - 3

Les travaux ont bien avancé. Les casiers ont été installés dans la Classe 0, et les étagères arrivent.

Dans la Classe 1, des paravents et des bacs amovibles vont permettre de rendre la classe modulable, et même de permettre l’affichage de 2 jurys d’étudiants si nécessaire. Selon les informations obtenues par Bruno, les travaux pour ce local seront achevés d’ici fin novembre.

Une fois les travaux de la Classe 1 terminés, ceux de la Classe 2 enchaîneront immédiatement.

À terme, la Classe 3 deviendra un atelier de sérigraphie, qui sera aussi mutualisé avec l’option Photo/Vidéo. Ce local bénéficie d’un accès à l’eau, ce qui permettra le nettoyage des cadres et tamis. La sérigraphie est un outil de reproduction majeur pour la création graphique et visuelle. Florent indique que l’école a accepté de racheter le petit matériel dont il se séparait, il est donc déjà possible de commencer à travailler sur de petits projets, en attendant que les installations soient faites.

En ce qui concerne la cloison (mur) entre les Classes 2 et 3, il serait question de la reculer un peu afin d’agrandir légèrement la Classe 2. Mais ce n’est pas la priorité pour l’instant.

Workshops

Description	Prof.	Intervenant·e	Classe	Date	Commentaires
Fabrication de papier	Anouk	Camille Pouvreau	G3	Novembre 2025	Très bonne expérience, étudiants demandeurs
Flipbook	Florent	Rémi Swora	G1	Décembre 2025	Apprentissage de l’animation image par image
Sérigraphie	Anouk, Florent	L’Ardente Éditions	G3	Courant 2026	Réaliser un travail libre pour nourrir le TFE
Gravure	Anouk	-	G1	Janvier 2026	Travail sur la gravure en bichromie
Fanzine	Bruno	Maison de la Culture	G1-2-3	?	Travail de micro-édition
Reliure	Bruno	Élise Van Rechem	G1	Q2 2026	Apprentissage de la reliure

Projet rotoscopie

Projet proposé par Florent en collaboration avec Stéphane Migeotte (option Photo/Vidéo).

Rapport qualité

Anouk a rendez-vous avec Solenne Le Breton et les coordinateurs-qualité des autres options ce jeudi 27 novembre. Globalement, le travail est achevé et l’option est dans les rails.

Bruno rappelle que 3 objectifs devront être mis en place suite à l’analyse SWOT. Par exemple, la mise à disposition des étudiants d’un atelier de sérigraphie peut être considérée comme l’un de ces objectifs. D’autres actions peuvent être étudiées : éviter le décrochage, améliorer la cohésion de groupe, etc.

Achats et besoins, travaux

Labo Rouge

2-3 cylindres supplémentaires pour la risographe
Consommables pour la gravure : encres et rangements

Classe 1

Permuter le projecteur de la Classe 3 (qui sera dédiée à la sérigraphie) + installation d’une sonorisation
Ajout d’un verrou temporaire si le changement du barillet est trop long (pour l’instant, on ne peut pas verrouiller le local)

Classe 0

Espace de consultation en comité réduit :
- 2 tables rondes
- Micro-ondes
- Créer un espace de convivialité (acheter en ressourcerie un ou deux canapés via le Conseil Social)

Point précis sur les copies/photocopies

L’option a un besoin très régulier (voire quotidien) d’accès à un photocopieur, pour les différents ateliers (découpages, collages, montages…). Les « solutions » actuelles manquent de flexibilité.

Puisque la Classe 0 aura un accès contrôlé, les professeurs proposent de mettre un photocopieur à disposition dans cette salle. L’année passée, Riso Belgique est venue faire la démonstration de la ComColor, un photocopieur (mais aussi imprimante) utilisant la technologie riso mais pour de plus gros volumes, avec un prix à la copie très bas. Pour des raisons économiques et écologiques, pourquoi ne pas envisager l’utilisation de ce type de machine ? Les étudiants n’auraient toutefois pas un accès illimité, un système de crédits pourrait être mis en place.

Voyages

Lisbonne

Classe : G3
Date : Du dimanche 22 au jeudi 26 mars 2026
Déplacement : en avion
Visite d’expositions, de musées et découverte de la ville
Prof. : M. Broidioi et D. Mathé

Bruxelles

Classes : G1 et G2
Date : Courant mars 2026 (peut-être pendant le voyage des 3^e)
Déplacement : en bus
Visite du Musée d’Histoire Naturelle et pratique du dessin d’observation
Prof. : B. Lombardo, A. Sipos, T. Canut

Divers

Partage des locaux avec d’autres options

Bien qu’il n’y ait aucune chasse gardée, et que partager des locaux avec d’autres collègues est naturel, les professeurs constatent des problèmes récurrents : locaux non verrouillés, matériel déplacé… Voire volé : du matériel photo (une optique assez onéreuse) a disparu récemment de la Rotonde Bachelard, et l’appareil photo sur lequel elle était fixée a été laissé à l’air libre (c’est à dire, le capteur non protégé des poussières). L’optique n’a pas pu être retrouvée à ce jour.

Des étudiants ayant cours en Bachelard ont déjà signalé, à plusieurs reprises, que le local était ouvert à leur arrivée, ce qui n’est pas normal. Chaque professeur de l’option veille à ce que tout soit fermé lors du départ… Il semble donc que les autres personnes ayant eu accès au local ne respectent pas systématiquement cette vigilance, ce qui pose problème : les étudiants et enseignants prioritaires ont besoin de pouvoir compter sur la présence du matériel là où il est censé être… Cela oblige à mettre en place des restrictions plus dures, ce qui complique le travail des personnes légitimement habilitées à utiliser le matériel.

L’équipe sait que la disponibilité des locaux est un sujet sensible et compliqué, et qu’il n’est pas simple de trouver un emplacement libre pour chaque cours en fonction des horaires, mais, dans l’état actuel des choses, le partage ne se passe pas toujours sans problèmes… Surtout dans des locaux où beaucoup de matériel est stocké, comme Bachelard 2 et la Rotonde Bachelard.